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Everwin
France🇫🇷
ERP
Propriétaire
Cloud privé - sécurisé
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Everwin est un ERP français spécialisé pour les sociétés de services et d’ingénierie. Il propose des modules de gestion de projets, CRM, facturation, achats, ressources humaines et reporting. Everwin est apprécié pour sa simplicité d’utilisation, son accompagnement métier et sa capacité à s’adapter aux besoins spécifiques des sociétés de services, mais il peut être limité pour les structures industrielles ou à l’international.

Cibles d'entreprise

Nombre minimal d'employés conseillés
À partir de 10 employés
Chiffre d'affaires minimum recommandé
À partir de 1M€
Budget minimum de mise en place
À partir de 10K€

Secteurs d'activité

Industrie
Services
Distribution B2B
...

Avantages

  • Francais
  • Application Mobile

Inconvénients

  • Mise en place complexe
  • Intégrations limitées
  • Support peu disponible
  • Peu de mise à jour
  • Scalabilité limitée
  • Pas mobile friendly
  • Support couteux

Everwin : ERP de gestion d’affaires pour sociétés de services — analyse critique et guide de décision

Introduction

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Choisir un ERP n’est pas un exercice théorique : c’est un arbitrage entre couverture fonctionnelle réelle, capacité d’intégration, qualité d’accompagnement et coût total de possession. Everwin se présente comme un éditeur français spécialisé dans la gestion d’affaires pour les sociétés de services (ingénierie, ESN, cabinets de conseil, architectes, BTP, bureaux d’études, etc.). L’éditeur met en avant plus de trente ans d’activité, une couverture fonctionnelle taillée pour le pilotage à l’affaire et une proximité terrain avec ces métiers. 

Ce positionnement vertical est son principal atout… et sa principale limite. Il séduit les organisations dont la rentabilité se calcule par affaire/projet, mais peut s’avérer moins pertinent pour des contextes industriels lourds (fabrication, supply chain étendue, qualité réglementée) ou des structures internationales à organisations complexes. Cette page, écrite pour des dirigeants et cadres, propose une lecture exigeante et critique d’Everwin : de quoi l’outil est-il vraiment capable, où sont ses angles morts, et pour quels profils d’entreprises le choix est pertinent.

Positionnement : un ERP “gestion à l’affaire” plus qu’un généraliste

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Everwin n’ambitionne pas de couvrir tous les secteurs ; l’éditeur assume son focus services avec un vocabulaire, des écrans et des indicateurs pensés pour l’affaire (marges par affaire, avancement, charges et reste à faire, dépenses/recettes, facturation au forfait, en régie, ou aux jalons). C’est un parti pris cohérent si vos unités de gestion et de pilotage sont les projets/affaires plutôt que les ordres de fabrication ou les flux logistiques. 

Dans la gamme, on retrouve les suites Everwin GX (TPE/PME/MGE), Everwin SX (PME/ETI), Everwin CXM (CRM) et le portail collaboratif iVision. Ce portefeuille confirme la logique “services d’abord” : GX/SX pilotent l’affaire et la facturation, CXM gère le cycle commercial, iVision sert de portail et de couche collaborative. Ces briques peuvent fonctionner ensemble et, selon les ressources disponibles, être consommées en mode SaaS. 

Déploiement et modèle d’acquisition : SaaS et On-Premise, sans transparence tarifaire publique

Everwin propose une offre cloud (SaaS) avec mises à jour opérées par l’éditeur, ainsi qu’un modèle On-Premise (achat de licences) pour les structures qui veulent garder la main sur l’infrastructure. Le choix doit être guidé par vos contraintes sécurité, réversibilité, intégration et délai de mise en production. En SaaS, l’éditeur met en avant l’accessibilité 24/7 et l’actualisation continue ; en On-Premise, vous pilotez les versions mais assumez les opérations. Aucune grille tarifaire publique fiable n’est communiquée : l’évaluation budgétaire passe par un échange commercial. 

Couverture fonctionnelle : ce qu’Everwin sait faire… et ce qui relève du “hors périmètre”

Ventes/CRM et pré-vente. La brique CXM couvre les leads/opportunités, la personnalisation des écrans et la synchronisation avec GX/SX. Elle peut être utilisée seule (SaaS) ou couplée aux ERP. Si votre force de vente vit dans la logique “devis → affaire”, l’enchaînement est naturel. Si vos équipes ont déjà un CRM de référence (Salesforce, HubSpot…), le bon sujet est l’intégration et la gouvernance des données. 

Gestion d’affaires et projets. C’est le cœur d’Everwin : structurer une affaire, planifier, suivre l’avancement, tenir les budgets, piloter la rentabilité en temps réel, et préparer la facturation (forfait, régie, jalons). Plusieurs retours publics mentionnent la planification (y compris représentation Gantt) et des synchronisations d’agendas (Outlook/Google) dans certaines configurations. Ces éléments sont adaptés aux organisations qui facturent au temps passé et aux jalons. 

Temps et frais. Les feuilles de temps et notes de frais structurent votre modèle économique. L’éditeur détaille des timesheets paramétrables (périodicité, validations, imputations par affaire/tâche) et met à disposition Everwin Time (iOS) pour la saisie en mobilité, y compris hors ligne avec synchronisation. C’est une brique fonctionnelle solide et centrale pour les sociétés de services ; en revanche, il faut valider l’ergonomie avec les utilisateurs terrain et la simplicité des circuits de validation. 

Facturation et finance. Les mécanismes de facturation à l’affaire (régie/forfait/avenants, relances) font partie des modules standards. Dans la plupart des projets, la comptabilité générale reste connectée à un outil comptable (interfaçages), tandis que l’ERP porte la dimension gestion/OPR. Sans surprise, l’éditeur pousse un abonnement SaaS ou l’option licence On-Premise selon votre DSI. 

Portail collaboratif. iVision sert de couche d’accès web (documents, suivis, interactions). Il complète l’usage pour diffuser l’information projet et renforcer l’adhésion des collaborateurs et partenaires. 

Interventions terrain (FSM). Point important : Everwin ne prétend pas tout faire en propre. Pour la gestion d’interventions, l’éditeur met en avant l’intégration standard avec Praxedo (planification optimisée, comptes rendus, pièces consommées, photos, etc.). Ce choix “meilleure brique du marché” est pragmatique ; il implique toutefois un projet d’intégration et des coûts logiciels additionnels. 

Ce qui est hors périmètre par nature. Les besoins de production/manufacturing, WMS avancé, qualité réglementée (pharma/medtech) ou APS dépassent l’ambition d’Everwin. Des interfaçages sont possibles, mais le fit natif n’est pas celui d’un ERP industriel. C’est un choix volontaire de l’éditeur, qui se concentre sur son cœur “services”.

Écosystème, éditeur et pérennité

Everwin est aujourd’hui un éditeur français avec un réseau d’agences en France, focalisé sur la gestion d’affaires/services. La société s’inscrit par ailleurs dans l’orbite du groupe Harris Computer (acquisition annoncée en 2020), ce qui apporte un signal de pérennité et de capacité d’investissement sur le long terme. Pour vous, l’enjeu est de mesurer la gouvernance produit (roadmap), la politique de support et la transparence sur les intégrations réelles. 

Côté marché, l’éditeur communique des références dans ses cibles (bureaux d’études, ingénierie, conseils, ESN, architectes, géomètres, installation/maintenance, BTP, etc.). Ce “focus services” explique la pertinence du produit pour des directions qui raisonnent en portefeuilles d’affaires plutôt qu’en chaînes logistiques. 

Expérience utilisateur et mobilité : utile mais à cadrer sur le terrain

Everwin Time sur iOS traite l’essentiel (saisie/visualisation des temps, validation, mode offline), ce qui répond aux irritants quotidiens des équipes facturantes. Ce n’est pas une suite mobile exhaustive : on est sur de la saisie opérationnelle plutôt qu’un cockpit projet complet. Côté ergonomie, la cible “services” et la familiarité des utilisateurs avec les écrans “affaires/temps/frais” facilitent l’adoption… à condition de prototyper la saisie et les circuits de validation avec les équipes. 

Pour les structures avec techniciens itinérants, le couple Everwin + Praxedo peut couvrir la mobilité “de bout en bout” (ordre de mission, suivi terrain, pièces, report, photos, retour pour facturation). L’architecture en deux briques est robuste si vos volumes et contraintes le justifient, mais elle demande un pilotage d’intégration sérieux. 

Intégrations : vérifier le concret, pas seulement la promesse

Sur le papier, l’écosystème couvre CRM (CXM), ERP (GX/SX), portail (iVision) et FSM (Praxedo). Dans la vraie vie, votre SI comporte déjà des pièces : comptabilité, paie, SIRH, collaboratif, GED, e-signature, BI, etc. Il vous faut donc auditer la maturité des connecteurs (standard vs spécifique), la réversibilité des échanges (API, exports) et les coûts induits (licences tierces, middleware, TMA). Du côté planning/agendas, certaines intégrations (Outlook/Google) sont documentées dans des retours publics ; comme toujours, exigez une démo sur vos cas concrets. 

Retour marché : satisfaisant mais pas “premium”

Les avis publics donnent une image intermédiaire : Everwin GX obtient une note moyenne d’environ 3,9/5 sur un volume notable d’avis (site tiers), tandis que Everwin SX affiche 4,0/5 mais sur un échantillon très réduit. À interpréter avec prudence : l’évaluation d’un ERP dépend fortement du contexte, des intégrations et de l’accompagnement (méthodo + conduite du changement). 

Points forts d’Everwin pour une direction générale/DSI

  • Alignement “métier services” : tout est pensé pour piloter à l’affaire (temps, frais, budgets, rentabilité, facturation), ce qui accélère la courbe de valeur si c’est votre modèle. Les timesheets sont matures, la facturation est cohérente avec les modes des sociétés de services, et l’outillage de planification répond aux besoins de base (avec représentations type Gantt et synchronisations d’agenda documentées). 
  • Écosystème pragmatique : CXM apporte un CRM de la même “famille” (ou fonctionne seul en SaaS), iVision sert de portail, et le partenariat Praxedo couvre la brique d’interventions terrain sans réinventer la roue. Ce découplage évite des modules faibles “maison” et capitalise sur une solution FSM reconnue.   
  • Souplesse de déploiement : SaaS (mise à jour continue, time-to-value) ou On-Premise (maîtrise des versions), au choix. Pour des SI avec politiques de sécurité strictes, l’option licence reste un levier. 

Limites et risques à anticiper

  • Couverture “hors services” limitée : Everwin n’a pas vocation à gérer une fabrication multi-niveaux, un WMS avancé, un APS ou des exigences qualité réglementée. Ces besoins exigeront des outils tiers et un projet d’intégration conséquent.
  • Expérience mobile ciblée : Everwin Time couvre la saisie (y compris offline), pas une conduite projet complète ; pour du terrain avancé, il faut la brique Praxedo (licences + intégration + conduite du changement).   
  • Transparence tarifaire limitée\\ en public\\ : sans grille officielle, la lisibilité TCO dépendra de votre capacité à cadrer le périmètre, les intégrations et la TMA (avec jalons de valeur mesurables). Le modèle SaaS simplifie l’opérationnel, l’On-Premise rassure certains DSI mais implique des coûts internes. 

Gouvernance de projet : comment sécuriser une mise en œuvre

Les retours positifs sur Everwin proviennent de projets où l’entreprise a posé clairement sa carte des flux et ses règles de gestion avant paramétrage. Notre recommandation de gouvernance :

1. Cadrage par métiers: Formalisez le cycle de vie d’une affaire (de la détection à la clôture) et cartographiez les points durs : règles d’imputation des temps/frais, schémas de facturation (régie/forfait/jalons), niveaux d’analyse (par affaire, par commande, par phase), pouvoirs de signature, tableaux de bord attendus. Un pilotage par écart sur la marge d’affaire est souvent la clé d’adoption.

2. Architecture SI cible: Distinguez le core Everwin (affaires, temps/frais, facturation) des satellites (paie, compta, CRM externe, FSM, GED, e-signature, BI). Validez l’existence de connecteurs standards (ex. Praxedo) et la qualité des API. Exigez des POC sur les flux majeurs (ex. aller-retour intervention → facturation). 

3. Ergonomie et conduite du changement: Prototypage hands-on avec les équipes (saisie des temps, validation, gestion des absences, lecture des indicateurs). Sur la mobilité, testez Everwin Time en conditions réelles (mode offline, pas à pas). Si vous avez des techniciens, testez Praxedo sur un sous-ensemble d’interventions avant généralisation. 

4. KPI et phasage: Fixez des indicateurs avant/après (taux de saisie des temps <24h, J+X pour la facturation, marge d’affaire, DSO, taux d’utilisation). Visez une mise en production par paliers (pré-vente/affaires, temps/frais, facturation, intégrations), puis une stabilisation et une amélioration continue.

Profils d’entreprises pour lesquelles Everwin fait sens

  • Entreprises de services de 20 à 500 personnes qui facturent au temps passé et/ou au forfait, et dont les marges se pilotent par affaire.
  • Bureaux d’études, ingénierie, cabinets de conseil, ESN, agences, architectes/géomètres, sociétés d’installation/maintenance avec besoin d’un FSM intégré via Praxedo. 
  • Directions générales/DSI cherchant un ERP français, orienté métier services, avec un mix SaaS/On-Premise.

Profils pour lesquels le risque de déception est élevé

  • Industriels avec MRP/planification avancée, WMS exigeant, qualité normative ou traçabilité poussée.
  • Groupes internationaux complexes qui attendent un référentiel multi-entités très sophistiqué ou des processus transverses non “à l’affaire”.
  • Organisations peu matures sur la saisie des temps/frais et la contractualisation : sans discipline d’exécution, même le meilleur ERP de services n’apporte pas la marge attendue.

Ce qu’il faut vérifier avant de trancher

  • Périmètre précis : que couvre Everwin chez vous, que la solution ne couvre pas, et comment vous intégrez le reste (compta, paie, FSM, CRM/marketing, GED, BI).
  • Intégrations : existence de connecteurs standards (ex. Praxedo), API documentées, gouvernance des identifiants et droits. Demandez démo/POC sur vos flux réels (temps → facture, intervention → facture, jalons → reconnaissance de revenus). 
  • Déploiement : SaaS (simplicité, time-to-value) vs On-Premise (maîtrise des versions). Vérifiez la réversibilité des données et l’effort de montée de version. 

Verdict : un ERP cohérent pour “les services qui comptent à l’affaire”, à condition d’être lucide

Everwin tient sa promesse dès lors que votre modèle économique est construit autour des affaires et de la facturation au temps/forfait. La suite modulaire (GX/SX/CXM/iVision), le focus métier, la couche timesheets/facturation, et le partenariat FSM (Praxedo) forment un ensemble cohérent. Les réserves viennent du périmètre naturellement restreint hors “services”, de la mobilité orientée saisie plus que pilotage, et d’une offre tarifaire peu transparente publiquement qui impose un cadrage soigné du TCO. 

En clair : si vous êtes une entreprise de services structurée, prête à faire respecter la discipline de saisie et à piloter votre marge par affaire, Everwin fait partie des candidats sérieux. Si vous êtes un industriel ou une organisation multi-processus complexe, orientez-vous vers un ERP plus généraliste ou manufacturing et évaluez Everwin comme brique d’affaires complémentaire, pas comme socle unique.

À retenir en bref (pour le comité de pilotage)

  • Pour : forte adéquation aux métiers de services à l’affaire, timesheets/facturation solides, CXM/iVision en cohérence, SaaS ou On-Premise au choix, FSM robuste via Praxedo. 
  • Contre : périmètre hors services limité (manufacturing/WMS/qualité), mobile centré saisie, coûts/roadmap à clarifier au cas par cas, peu d’informations tarifaires publiques. 
  • Décision : valider sur POC l’enchaînement affaire → temps/frais → facture → BI, et les intégrations critiques (compta/paie/FSM/CRM externe) avant engagement. 

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