ERP modulaire pour le BTP et les travaux publics, adapté aux besoins d’entreprises structurées : chiffrage métiers, suivi de chantier, facturation, pilotage, planning, ressources, achats, parc matériel, gestion de paie/comptabilité, intégrations (comptabilité externe, Spigao, Visual Planning). 
Les entreprises du BTP font face à un défi majeur : gérer une activité où les devis, les chantiers, les plannings, la main-d’œuvre et la facturation doivent être maîtrisés avec rigueur. Dans ce contexte, un logiciel de gestion intégré devient vite indispensable. Parmi les solutions françaises dédiées à ce secteur, Onaya BTP, édité par Orisha Construction, occupe une place de choix.
Présenté comme un ERP métier, modulaire et complet, Onaya est utilisé par de nombreuses PME et ETI du BTP, des travaux publics et des espaces verts. Mais que vaut-il réellement ? Est-ce un outil accessible, efficace et moderne, ou bien une solution lourde et coûteuse réservée à certaines entreprises ? Cette page propose une analyse critique, détaillée et sans complaisance, pour aider un dirigeant à se faire un avis éclairé.
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Comparer les ERP maintenantContrairement à des ERP généralistes comme Axelor, Onaya n’essaie pas de couvrir tous les secteurs. Il se concentre sur un seul univers : le BTP et les métiers associés. Son objectif est clair : fournir une solution complète qui couvre l’ensemble du cycle de vie d’un chantier, de l’étude de prix jusqu’à la facturation finale.
L’éditeur met en avant une vision à 360° de l’activité. Chiffrage, suivi budgétaire, gestion du personnel, pilotage du matériel, facturation, tableaux de bord… Onaya se présente comme un outil unique pour piloter une entreprise de construction. C’est séduisant sur le papier, mais cela a une contrepartie : Onaya est un logiciel complexe, qui nécessite une vraie mise en place et des investissements significatifs.
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Comparer les ERP maintenantOnaya est reconnu pour ses fonctionnalités de chiffrage. Les entreprises du BTP peuvent réaliser des études de prix détaillées, gérer des bibliothèques d’ouvrages, importer des bordereaux, répondre aux appels d’offres via des connecteurs comme Spigao, et calculer leurs marges avec précision. Cet aspect est un des points forts de la solution.
L’ERP propose un module complet de suivi de chantier. Il permet de comparer le prévisionnel et le réalisé, de suivre les dépenses de main-d’œuvre, de matériaux et de sous-traitance, et de mesurer la rentabilité chantier par chantier. C’est une fonctionnalité indispensable pour les entreprises qui gèrent plusieurs chantiers en parallèle et doivent garder le contrôle financier.
Le module facturation d’Onaya gère la complexité propre au BTP : factures d’avancement, situations de travaux, décomptes généraux définitifs (DGD), gestion des retenues de garantie et factures Chorus Pro pour les marchés publics. Peu de logiciels généralistes couvrent ces spécificités, ce qui en fait un vrai point fort d’Onaya.
Onaya intègre des fonctions de gestion des heures, de la paie BTP et du personnel. Les feuilles de présence et les bulletins de paie peuvent être gérés directement, avec des règles adaptées à la convention BTP. Ce module reste optionnel, mais il est utile pour les entreprises qui veulent tout centraliser.
L’ERP propose également la gestion du parc matériel : planning d’utilisation, suivi de maintenance, amortissements. C’est une fonctionnalité clé pour les entreprises de travaux publics qui possèdent des engins coûteux et doivent optimiser leur usage.
Avec son module Onaya Report, l’ERP fournit des tableaux de bord personnalisables sous Excel. Les dirigeants et conducteurs de travaux peuvent suivre la rentabilité en temps réel, comparer les marges et analyser les écarts. Le reporting est plus avancé que dans des logiciels métiers plus simples comme Extrabat ou JardiContacts, mais il reste moins flexible que des outils BI modernes.
Onaya est un logiciel propriétaire, vendu par abonnement (SaaS) ou en licence installée (on-premise). Contrairement aux logiciels SaaS grand public, les tarifs ne sont pas affichés publiquement. Chaque projet fait l’objet d’un devis personnalisé, en fonction du nombre d’utilisateurs, des modules activés et des besoins de reprise de données.
Le budget de migration est significatif : entre 20 et 50 k€ pour une PME, voire plus pour une ETI. La mise en place demande un accompagnement par les équipes Orisha ou des intégrateurs spécialisés. À cela s’ajoutent les coûts récurrents de licence et de support.
Cela place Onaya dans une catégorie différente des logiciels SaaS simples. Ici, on parle d’un vrai projet ERP, avec un budget lourd et une durée de mise en place de plusieurs mois.
Onaya est clairement destiné aux PME et ETI du BTP. L’outil est adapté pour des structures de 50 à 200 salariés, avec un chiffre d’affaires entre 10 et 100 M€. Il peut être utilisé par de plus petites structures, mais son coût et sa complexité le rendent surdimensionné pour une entreprise de 10 salariés.
Les entreprises cibles sont celles qui ont plusieurs chantiers en parallèle, un parc matériel à gérer, et des besoins précis en suivi budgétaire. Onaya est particulièrement adapté aux gros-œuvre, travaux publics, espaces verts publics, et aux entreprises multi-corps d’état techniques.
Malgré ses atouts, Onaya présente plusieurs limites.
D’abord, le coût. Pour une PME de 20 salariés, le budget de mise en place peut sembler disproportionné. Le modèle de tarification opaque (devis sur mesure, pas d’essai gratuit) ne facilite pas la comparaison avec d’autres solutions.
Ensuite, la complexité du projet. La mise en place nécessite un accompagnement fort, avec des phases de paramétrage, de formation et de reprise des données. Les dirigeants qui cherchent une solution rapide et simple seront déçus.
L’ergonomie reste un sujet. Malgré une refonte en version 7, l’interface est encore jugée vieillissante par rapport aux standards des logiciels modernes. L’adoption par les utilisateurs peut être lente.
Enfin, la scalabilité n’est pas infinie. Onaya est adapté jusqu’à environ 500 utilisateurs, mais il n’a pas la puissance d’un SAP ou d’un Microsoft Dynamics pour les grands groupes.
Comparé à un logiciel métier comme Extrabat, Onaya est beaucoup plus complet et adapté à des structures de taille moyenne. Mais il est aussi beaucoup plus cher et complexe.
Face à JardiContacts, Onaya s’adresse à un autre public : non pas des TPE de 5 à 10 salariés, mais des PME structurées.
Face à un ERP modulaire comme Axelor, Onaya se différencie par sa spécialisation métier immédiate. Axelor peut couvrir le BTP mais nécessitera un paramétrage spécifique ; Onaya est prêt pour le secteur. En revanche, Axelor est plus ouvert, avec des API et une modularité qui manquent à Onaya.
Onaya BTP est un ERP métier solide et complet pour les entreprises du bâtiment et des travaux publics. Sa richesse fonctionnelle, sa capacité à gérer les spécificités du BTP (devis, situations, paie, matériel) et son expérience en font une solution sérieuse pour les PME et ETI.
Mais il faut être conscient des limites : coût élevé, mise en place complexe, ergonomie datée et dépendance à l’éditeur. Onaya n’est pas une solution pour une petite entreprise ; c’est un ERP de moyenne gamme, adapté aux structures entre 50 et 200 salariés.
Notre conseil : Onaya est pertinent si vous êtes une PME structurée du BTP avec un chiffre d’affaires supérieur à 10 M€, plusieurs chantiers en parallèle et une équipe administrative prête à porter un projet ERP. Pour une TPE ou une petite PME, mieux vaut se tourner vers des logiciels plus simples.
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